Auteur(s)
Bonfiglioli Clotilde
Source

L’Espace Politique, 39 | 2019-3, mis en ligne le 16 juillet 2020

Année
2019
Langue
FRA

A partir d’un travail de terrain et du traitement de données sociolinguistiques précédemment recueillies, cet article analyse l’évolution de stratégies - plus ou moins affichées par les autorités flamandes - de découpages politico-linguistiques de la périphérie de Bruxelles-Capitale. Ainsi fait-il la démonstration d’un processus d’autonomie nationale qui n’a cessé de se poursuivre et qui repose désormais sur des stratégies de délimitations territoriales plus informelles. Les dernières réformes de l’Etat n’ont jamais satisfait certaines revendications territoriales nationalistes flamandes ; le récent échec d’une coopération interrégionale portant sur l’aire métropolitaine de la capitale belge en témoigne. L’article rend compte de cette évolution des formes de découpages de l’espace afin de préserver une homogénéité linguistique et culturelle ; de fusions de communes (et électorales) partisanes (« gerrymandering ») aux récents découpages « de programme » et ponctuels qui ne renvoient à aucun échelon administratif préexistant. L’étude de ces stratégies démontre l’importance persistante du territoire dans les logiques nationales flamandes alors que de nombreux chercheurs pointent la relative désuétude de tels ancrages territoriaux à l’ère des mobilités grandissantes et des projets de coopérations transnationales.

Type de publication
Publication scientifique
Catégorie
Architecture /aménagement du territoire
Aspects géographiques
Communes périphériques
Législation / politique linguistique
Région
Vlaamse Rand
Share this